Smartlink vous propose de découvrir ces innovations qui devraient bouleverser nos déplacements en ville, mais peut-être pas seulement, dans les années à venir.
De mobilités nouvelles, il en a beaucoup été question lors du dernier CES de Las Vegas, mi-janvier. Nombreuses ont été les innovations présentées sur le salon, amenées à redessiner notre manière de nous déplacer en ville.
Tour d’horizon, en plusieurs illustrations, de ces nouveaux modes de transport, vus à Las Vegas ou non d’ailleurs, qui devraient nous rendre encore plus mobiles dans les années à venir :
Le scooter électrique pliable
Le vélo pliable existe déjà depuis plusieurs années dans le commerce. Le scooter électrique aussi. Il s’est même mis au libre-service ces derniers mois à Paris, avec le service de partage Cityscoot.
Ce que les visiteurs du CES 2018 ont en revanche pu voir, c’est la synthèse de toute cela : l’innovation proposée par le fabricant luxembourgeois Ujet, un scooter électrique pliable. Un modèle léger (à peine 43 kg), doté d’une autonomie de 70 à 150 kilomètres (selon la version choisie) avec une batterie rechargeable en deux heures.
Le scooter est donc pliable de sorte à ce que ses deux roues se trouvent côte à côte. Ujet est aussi un scooter très connecté, puisqu’il sera possible d’effectuer un certain nombre de manipulations à distance, smartphone en main (déverrouiller l’engin ou connaître l’état de charge de sa batterie, notamment).
Pas de date de disponibilité encore connue, mais Ujet est déjà « paramétrable » sur le site internet de son créateur (en anglais).
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Une voiture sans conducteur…
C’est probablement le mode de transport du futur qui fait le plus parler de lui en ce moment. A l’occasion des dernières Assises de la mobilité (closes mi-décembre) comme du CES de Las Vegas, où plusieurs modèles étaient présentés.
En France, les premières expérimentations sur route ouverte sont à mettre au crédit du groupe PSA en 2015. D’autres doivent se dérouler qui mèneront, probablement après 2020, à l’arrivée des premières voitures sans conducteur sur les routes du pays.
Pour l’heure et en attendant le développement de la voiture particulière autonome, c’est du côté des transports en commun que l’on avance le plus vite. Déjà aperçue au CES 2017, où Smartlink avait pu la tester, la petite navette Arma, de la société française Navya, est déjà à l’œuvre en plusieurs endroits du monde. Au total, ce sont 60 exemplaires qui circulent, entre autres, à l’aéroport de Christchurch (Nouvelle-Zélande), dans les rues de Las Vegas, de Lyon ou au parc olympique de Sydney.
La navette se destine d’abord aux circuits fermés, comme les aéroports, où des capteurs lui permettent de mémoriser ses trajets et de détecter la présence d’obstacles sur la route.
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Le taxi nouvelle génération
Les sociétés de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) ont déjà considérablement fait évoluer l’usage du taxi à travers le monde (en France y compris, non sans difficulté). Un modèle nouveau qui a d’ailleurs poussé les compagnies de taxis traditionnelles à évoluer plus rapidement.
Mais la prochaine révolution devrait être encore plus marquante. Programmé pour être testé sur la Seine l’an dernier, le Seabubble ne l’a finalement pas été, faute d’accord entre les différentes parties prenantes. Ce ne serait toutefois que partie remis au printemps prochain, selon un article du site web de la radio RTL publié mi-janvier.
Il s’agit d’une « bulle », propulsée par des moteurs électriques, qui s’élève à une quarantaine de centimètres du niveau de l’eau. Elle peut transporter cinq personnes, dont un pilote.
.@SeaBubbles winter testing on Geneva lake 🇨🇭🇫🇷with @Alain_Thebault & Legend @bcardis pic.twitter.com/W2KXaBH7oc
— SeaBubbles (@SeaBubbles) 30 novembre 2017
Autre innovation, celle qui porte le nom de Volocopter, fruit du travail entre Intel et la société allemande E-volo. C’est un drone destiné au transport de personnes.
…et une voiture toujours plus partagée
Ce n’est désormais plus une nouvelle : le partage de véhicules entre automobilistes a réussi à se faire une place dans l’offre générale de mobilité.
Selon une étude récente du cabinet PwC Autofacts, l’autopartage pourrait concerner 20% des trajets en Europe en 2030 !
Les services se sont multipliés ces derniers mois en France, dans les grandes villes, où ils sont les plus anciens (Autolib’ à Paris mais aussi à Lyon, comme d’autres plateformes dans d’autres métropoles). Mais aussi dans les zones périurbaines ou à densité moins importante (c’est le cas de Citiz, notamment).
L’autopartage a toutefois encore un défi de taille à relever : s’imposer dans les zones les moins peuplées.
Nataline Vittori – Illustration Pexels.com